Bouinax
Bouiner, du langage populaire vendéen et breton, qui signifie faire un Boin. Un Boin désigne un objet fabriqué avec rien. Le spectacle est conçu comme une suite de clips vidéo s’imbriquant les uns dans les autres.
Les Bouinax – chez Archaos, les monteurs et garçons de piste – vivent en groupe, en perpétuelle recherche de divertissement tendres ou cruels, au détriment des artistes solitaires évadés d’un autre temps, funambules dans le ciel, couples d’équilibristes unis ou désunis, jongleurs, acrobates, trapézistes ignorés.
Bouinax est rythmé par un groupe de musiciens « hard-rock » et le vacarme des marteaux piqueurs, des disqueuses et des brosses à dents électriques.
Distribution
Margot Marguerite, Christophe Le Masne, Danielle Le Pierrès, Christophe Lelarge, Alex Demay, Dominique d’Angelo, Cyril Casmèze, Ramon Fernandez, Marie Seclet, Ingela Hinas, Didier Pasquette, Jean-Paul Lefeuvre, Alain Constant, Sean Bridges, Jason Kowacz, Gemma Cooper, Boris Arquier, Lee Rickler, Nicole Auger-Lafitte, Christian Charasse, Joachim Borgwardt, Laurent Touret, Ana Aeddeger, Lienhard Anz, Dirk Steinhausen, Frank Lenoir, Stephane Duves, Sarah Sankey, Dominique Attali, Suzie Longbottom, Anabel Lines, Eddie Keane, Antonia Beamish, Jean-Claude Grenier, Nathalie Tarlet, Sylvie Lafille, Sue Brent, Robin Rockin, Pascal Beaune, Pascal Tonadre, Kamel Nedjar, Colin Campbell, Chris Axelsen, Hugh Thomas, Guillaume Quillard, Dominique Margot, Christophe Perrodin, Misha Eligoloff, Peter Van Valkenhoeff, Gelbrich Bierma, Nordin Bekri, Dominique Lanne, Eric Gaudry, Rita Van Opzeeland, Julian Haggazoid, Niki Haggazoid, Serge Froissard, Marc Gely, Marjorie Laurent, Victor Deviastilny, Natasha Deviastilnaia, Sue Brent, Hervé Souaille, Philippe Delaitre
Musique
LES CHIHUAHUA / Chant, guitare : Nicolas Romero « Napo », Guitare : Jean-Paul Correa « pop », Basse : Théodore Scipio, Claviers : François Mahuzenski, Batterie : Léon Kouaweble, Saxo alto : Jean-Marc Vaghter « Mamak », Saxo ténor : Pierre Chanteau « Peter »
LES MARCEL BURINS / Clavier, chant : Laurent Attali, Batterie : Pierre Billon, Guitare : Alain Cantarel, basse : Pascal Frenandez, Saxo : Laurent Georges
EXTRAITS DE PRESSE
"Archaos : les Mad Max du rire… Ce groupe de 70 personnes, qui obtint le Prix national du cirque et l’oscar Britannique, est en fait une formidable « machine à idées ». Projections cinématographiques, voitures cabossées de stock-car bondissant, vrombissant sur la piste, lasers, Archaos cultive tous les effets, les situations les plus cocasses ou dramatiques pour donner des impressions de danger. Tout cela sur fond de musique rock… Avec son sens de l’humour et du paradoxe, Archaos… fait un spectacle chaleureux et humain…"
France SOIR - 6 janvier 1990
"APOCALYPSE PERMANENTE - Dopés par le prix du meilleur spectacle obtenu l’été dernier au Festival d’Edimbourg, les modernes archaïques d’Archaos marient la provocation et la perfection technique, l’horreur « gore » et la poésie du risque. Après leur succès au Cirque d’Hiver Bouglione, ils seront de retour à la Grande Halle de la Villette, du 10 au 30 avril. Délicats, s’abstenir."
Gilles Costaz – THEATRES – Mars 1990
"Archaos fait son cirque – A chaque seconde il se passe quelque chose… Il y a de tout à Archaos, c’est là sa gloire et son succès…Une bande de « Vitelloni », trop heureuse de faire son cirque, s’amuse avec la dérision et préfère en rire plutôt qu’en pleurer. C’est « délibérément pire » drôle et cruel à la fois, anecdotique et vital…"
Agnès Dalbard – LE PARISIEN – 10 avril 1990
"Sur la piste d’Archaos. A voir absolument… On pense à Buster Keaton, pour l’aspect visuel quasi cinématographique de leurs numéros et de leurs gags. Comme au temps du cinéma muet, les spectacles d’Archaos utilisent le langage des sens… Pas de paroles. Juste l’émotion que peuvent nous procurer les images et les sons. Et un sens de la mise en scène prodigieux… Résultat de cette symbiose, un spectacle pétant le feu et qui vous laisse K.O d’admiration."
Bertrand Crimail – V.S.D – 18 janvier 1990
"Archaos… Ils reviennent ! Clowns-loubards, motard angélique et acrobate, fakir dodu, jongleur smurfeur, la tribu archaotique secoue (de rire) le cirque d’hiver avec ses faux duels à la tronçonneuse et ses bagnoles en folies. Deux heures de délire postindustriel où tout peut arriver. Aucun doute : ce nouveau spectacle est encore plus drôle, plus rythmé que celui de l’an dernier. Archaos ? Plus qu’un cirque : un cratère."
Frédéric Pagès – LE CANARD ENCHAINE – 10 janvier 1990
"ARCHAOS AU CIRQUE D’HIVER… dans l’antre du cirque d’hiver… Un spectacle de cirque pas comme les autres (le terme, accolé, de « caractère » n’est pas gratuit, mais tout de même de « cirque ». Du moins c’est Guy Carrara, codirecteur avec « Pierrot Bidon », qui l’affirme. Ne viennent-ils pas de recevoir le prix national du Cirque… « Aucun d’entre nous n’est issu de la piste, reconnait-il. On a une autre culture. On cherche un nouveau langage qui parle aux spectateurs d’aujourd’hui… Ce qu’on veut, c’est faire passer des émotions en s’appuyant sur toute la gamme des sentiments humains, la cruauté, la solitude, l’idée de la horde, mais aussi la tendresse, l’amour. C’est sans doute ce qui donne ce sentiment de violence. Mais ce n’est pas nous qui sommes violents. C’est la vie… Le public pense ce qu’il veut. On n’a pas de discours, de message à délivrer. On est là pour provoquer des réactions. C’est tout… » "
Didier Mereuze – LA CROIX – 10 janvier 1990
"ARCHAOS DEBARQUE EN AMERIQUE… La troupe qui débarque en Amérique par Toronto cette semaine compte dans ces rangs des représentants de 27 nationalités. Ils ont été recrutés partout en Europe, en Australie, au Brésil, au cours des tournées qui se succèdent depuis sa création. Depuis l’an dernier, une autre troupe Archaos présente en même temps un autre spectacle. Elle est présentement à Manchester avec Metal Clown…La branche qui est en Amérique, elle, offre BX-91 : beau comme la guerre. Ils sont 45 plus deux bébés… Dès que les spectateurs ont franchi les tourniquets du stade, en tombant sur le village des mutants qui les accueillent, ils ont compris que ce qui s’abritait sous ce chapiteau bleu et blanc serait l’envers du cirque du soleil… Ces braves auront pu voir en toute sécurité, grâce au délire d’Archaos, un spectacle qui ne les aura pas trop changés de ce qu’ils ont pu voir toute l’année à la télévision. De la guerre du golfe au dernier vidéoclip de Metallica. Sauf qu’ils en auront ri. Même si c’est souvent du rire jaune que ne peut que provoquer la violence tournée en dérision… Des clowns qui font peur, des machines qui explosent et des frissons qui font réfléchir…"
LA PRESSE MONTREAL – 21 septembre 1991