Le Chapiteau de Cordes
Le chapiteau de corde se dresse comme une immense toile d’araignée. Le spectateur est dedans et dehors, là et ailleurs, dans l’illusion d’un abri, son imaginaire n’a pas de limite.
Dans cet espace les « caractères » d’Archaos expriment la survie au quotidien des exclus de la société de consommation en se livrant à des combats de tronçonneuses, de meuleuses, de fers à souder, en repoussant l’attaque de camions fous, en dressant des poules, en se faisant cuire un oeuf. Les numéros de cirque s’entremêlent dans des contrastes incessants.
Violence, rire, agressivité, poésie, dérision, dans cette esthétique de ferrailleurs et de cimetière d’autos le monde moderne passe dans le broyeur Archaos.
Distribution
Artistes interprètes : Martine Leroy, Pierrot Bidon, Stéphane Dupré, Isabelle Sage, Frantz Clochard, Patrick Brunet, Lolo-Laurent Serre, Pierre-Maurice Nouvel, Michael dos Santos Rodrigues, Nordin Bekri, Lionel Hassin, Sophie Kantorowich, Kamel Nedjar, Raquel Rache de Andrade, Isabelle Servais, Jean-Pierre Venet, Pascalito- Pascal Voinet, Emmanuelle Beraud-Dufour, Sabine Rieck, Martin Van Bracht, Sarah Sjeldrup, Stephan Depont, Sandy Sun, Prolix-Pascal Dusoir, Hervé Souaille, Philippe Delaitre
Musiciens : Les Marcel Burins / Pierre Billon, Laurent Attali, Saxy- Laurent Georges, Pascal Fernandez
EXTRAITS DE PRESSE
"ARCHAOS, c’est le monde du cirque revisité par une bande de cinglés. Pour eux : le bruit, la fureur, la dérision et l’imagination sont au pouvoir… Il y a du Hara Kiri et du Charlie Hebdo de la grande époque chez ces gens-là. Tout est outrance, violence, provocation iconoclaste et dérision… Ils ont leurs clowns aux ailes d’anges « destroyed » et leurs acrobates qui évoluent tels des hommes-araignées dans l’entrelacs de cordes tendues sous le chapiteau… Commentaire d’un journal anglais : « Ils sont assez fous pour prétendre être complétement pris au sérieux »."
Frédéric Montanya – LE MATIN SUISSE - Novembre 1988
"ARCHAOS – Le public, sollicité, chahuté, complice, arbore des cuirs cracra, des jeans troués, des tignasses qui font la nique aux coiffeurs. On trouve aussi des intellos enthousiastes et rêveurs, qui se demandent si ce déchaînement d’une pureté cataclysmique leur rappelle les Monty Pythons, Mad Max, les Marx Brothers, Wim Wenders, Hellzapoppin, Fellini, ou tout ça à la fois… Archaos détruit pour reconstruire. Le pastiche et la dérision ne sont pas des fins en soi. Sur le Barnum mort et enterré avec fracas, jaillissent les éclairs d’un monde en fusion, mais qui garde la tête froide…"
Antoine Perraud – TELERAMA – Novembre 1988
"Les loubars du cirque ARCHAOS – Entre Mad Max et les Monty Python, un cirque inventé par une tribu cosmopolite, par des « allumés » des temps modernes. Un cocktail détonant pour motos, tronçonneuses, poules et poésie funambule… Archaos croit dur comme fer que la vie et l’art sont une même aventure. La troupe cherche sur la piste une poétique des temps modernes… elle laisse derrière elle une bouffée d’air frais, insolente, libre et décapante."
Odile Quirot – LE MONDE – Novembre 1988
"Seul spectacle intéressant du festival, ARCHAOS, cœur du festival Perspective de Saarbrüken tous les soirs : Vie libre, force, vitalité, fantaisie, poésie, amour. Spectacle à la fois irritant, fascinant…"
Peter M.KRUCHTEN – DIE RHEINPFALZ – 19 mai 1988
"ARCHAOS, c’est génial, il y a des motocyclistes suspendus à un fil qui menacent le public avec des tronçonneuses. Et puis il y a deux clowns sublimes coiffés de tôle ondulée qui s’appellent Bibitte et Coucouille et qui sont inséparables comme leur nom l’indique…"
Le Journal de bord de Julie Delphy- Festival d’Avignon – LE MATIN – 30 juillet 1987
"ARCHAOS, c’est aussi un moment de poésie pure, un enchevêtrement d’idées qui fusent sous chapiteau à ciel ouvert, c’est « une porte ouverte vers un extra-ordinaire ». C’est une poursuite de l’informel qui tout à coup prend corps, c’est un saut périlleux dans la trajectoire de l’imaginaire, c'est un spectacle réalisé par de grands professionnels… Archaos, cela ne se raconte pas, ça claque comme un coup de fouet…"
Agnès Tricoire et C. Montanari – LE PROVENCAL – 28 juillet 1987
"ARCHAOS, La première surprise, c’est bien sûr le chapiteau sans toile, tout en cordages, gigantesque toile d’araignée… Sans le moindre temps mort et avec une remarquable utilisation de l’espace… C’est en tout point un excellent spectacle, non dénué de poésie. Complètement fou, c’est le « Hellzapoppin » du cirque…"
J.P Ricard – VAUCLUSE – 29 juillet 1987
"ARCHAOS, Nous signons et persistons… A voir absolument ! Archaos cirque d’aujourd’hui crée et innove avec le matériel actuel. Guy Carrara en parle avec science : « L’avenir du cirque passe par Archaos qui s’attache à interpeller les spectateurs dans leur vie de tous les jours… à camper dans un lieu scénique original et magique les rêves, l’humour et la dérision de notre monde contemporain. Il n’a pas été consacré par hasard au dernier festival d’Avignon. Depuis cette rencontre avec la presse spécialisée… »"
G. Privat MIDI LIBRE – 25 avril 1988
"Archaos ou le cirque retrouvé – Sous le chapiteau de cordes… Pour les artistes d’Archaos la dérision est une seconde nature… Violence, rire, agressivité, poésie, dérision, notre monde moderne est passé au peigne fin. Quels regards. Quelle lucidité. Quel jeu !"
MIDI LIBRE – 29 avril 1988
"Archaos : un cirque de caractère pour un spectacle total… Une véritable mise en scène et un véritable orchestre de six musiciens qi interprètent une musique de Nino Ferrer, est donné sous une structure unique au monde : un chapiteau semi-hémisphérique de 30 m de diamètre, 15 m de hauteur, dont les cordes se déploient au-dessus du public (1200 personnes) … Il s’agit bien de spectacle total, surprenant et enivrant ; on comprend pourquoi « Archaos », outsider du Off, a triomphé au festival d’Avignon 1987 !"
Le Quotidien du Médecin – 25 mai 1988
"ARCHAOS, CIRQUE DE CARACTERE - Documentaire télé OCEANIQUES sur FR3/LA 7.
Fellini l’a montré dès ses premiers films : le cirque est une véritable caverne à fantasmes, son spectacle est un réservoir à image… A la télévision, en revanche, les choses de chapiteau ne servent que de bouche-trou dans les grilles estivales… Alors « Archaos, un cirque de caractère apparait dans toute son originalité et semble présenter ce que l’on peut faire de mieux à la télé autour d’un spectacle vivant… Bertrand Schmit a filmé les répétitions (une quarantaine de personnes) sous le soleil du Gard… L’image est chaude et belle. De plus Bertrand Schmit a multiplié les plans avec une rare intelligence de l’approche humaine… Un certain pan de l’immaginaire moderne (tendance BD) filmé avec la sensibilité nécessaire…"
M.J – LE QUOTIDIEN DE PARIS – 1er décembre 1988
"ARCHAOS … Le même soir, la même chaine légumineuse diffusait son « Archaos, Cirque de Caractère », dans lequel on trouve plus d’invention, de rêve, d’ingéniosité créative, de poésie et de générosité que dans les œuvres complètes de Guy Lux…"
La Boite aux Images – LE CANARD ENCHAINE – 7 décembre 1988